Ma grand-tante était la joie de vivre faite femme. Dans tous les souvenirs que j’ai d’elle, je la vois souriante. Elle adorait par-dessus tout recevoir ses amis et, si elle n’était pas dotée d’un grand sens pratique de manière générale (sûrement parce que ça l’ennuyait d’ailleurs), elle savait toujours comment improviser un dîner quand des amis, sachant qu’ils seraient invariablement bien reçus, pointaient leur nez sans être attendus.
Pour faire patienter tout ce petit monde, elle avait un truc imparable, une petite recette toute simple qui lui permettait de retomber sur ses pattes et que je veux aujourd’hui partager avec vous, comme un petit hommage pour cette femme que j’adorais.
Elle faisait griller des tranches de pain, les tartinait de moutarde, ajoutait une tranche de gruyère et les passait au four. Avec une bonne bouteille de vin, ses invités surprise avaient de quoi attendre le dîner qui se révélait toujours joyeux, généreux et agréable, à l’image de leur hôtesse.
Sara Strega
ça me touche droit au coeur merci pour ce post
Merci Strega ! J’ai un excellent souvenir d’une soirée improvisée chez un musicien fauché qui nous avait fait cette même préparation mais crue, parce qu’il n’avait pas de four… Je vais essayer la version passée au four à l’occasion, ce doit être vraiment chouette ! 🙂
Les bons souvenirs sont faits pour être partagés. 😉