Fèves mijotées en esprit celtique

Lorsqu’en fin de printemps ou en début d’été elles sont bien grosses, les graines de fèves, symbole de la vie et des choix du sort, sont sorties de leurs cosses et pelées par une main aimante.

Tandis qu’elles cuisent dans l’eau bouillante (avec peut-être un peu de bicarbonate), l’oignon nouveau aux grandes tiges vertes et les carottes nouvelles sont découpés, une grande branchette de sarriette fraîche les rejoins au fond du chaudron huilé ainsi que quelques grains de poivre blanc de Malabar, un gros grain d’ail nouveau fringant tout frais et une pincée de sel marin.

Graines de vie égouttées après 7 minutes ou 10 de bouillonerie, sont ajoutées à ces apprêts.

Mijote touille mijote à l’étuvé quelques minutes et c’est arrosé d’une bonne lampée de cidre. Le temps d’affuter ton odorat, tu sauras lorsque tendre et fondante la mixture sera. Le temps de chanter quatre fois « Biquette Biquette » ou encore encore « Il était un petit navire »…

Lalie Solune

2 réponses sur “Fèves mijotées en esprit celtique”

  1. C’est rigolo, j’ai rêvé cette nuit même que je proposais à des amis de leur préparer une soupe de fèves et pour cela j’allais en acheter sur le marché et je les écossais sur place :))

    1. Connexion, n’est-ce pas ? 🙂 C’est vrai que ce mélange peut être fait en soupe, en mettant peut-être un peu plus de cidre et en rajoutant de l’eau (et du coup, selon le goût, du sel et du poivre blanc) à la fin de la cuisson, le temps de chauffer le bouillon. C’est une bonne idée.

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