Merci au Faune qui m’a délectée de ce met et m’a généreusement autorisé à l’écrire « à ma sauce »…
Dans une sauteuse, le faune bondissant verse un peu d’huile d’olive et il se met en devoir de laver et couper un fenouil, d’émincer un oignon et de hacher de l’ail. Avec ce sourire en coin si particulier aux Faunes, il attrape tout cela dans ses mains et le lâche dans la sauteuse en agitant le bout des doigts pour faire rire les nymphes, c’est toujours quelque chose de gagné… et le tintement des rires de dryades lui indique à coup sûr le moment idéal pour verser là-dessus un trait de jus de citron. A son tour de rire… Comme il est farceur mais très aimable, il sait trouver sans difficulté aucune une petite brindille d’estragon séché, pour l’émietter dans la préparation et les nymphes en soupirant la parsème à leur tour de ciboulette séchée secrètement rassemblée dans leur temple au printemps…
(c) Lalie Solune