Si tu souhaites faire plaisir à ton Brownie, préchauffe ton four à 200°c., puis mélange et cuis ceci :
230 grammes de sombre chocolat bien noir cassé en morceaux et posé dans une casserole en compagnie de 50 grammes de clair beurre frais et d’une cuillère à soupe de crème fraîche blanchette, il se mêleront et fondront doucement en touillant jusqu’à belle et douce fluidité. En retirant du feu, tant que la crème chocolatée est encore chaude, verse un (gros) dé à coudre de bon scotch whisky bien tourbé et bien iodé. D’après mon Brownie à moi, le meilleur pour ce cas demeure le Laphroaig, vif et réconfortant comme un feu de tourbe lorsque siffle le vent iodé des Highlands…
Dans ton chaudron, verse 100 grammes de beurre salé fondu et 150 grammes de sucre roux, puis fouette-les ensemble jusqu’à ce que le mélange mousse. Ajoute alors la crème de chocolat au whisky puis, sans cesser de battre, ajoute cinq œufs et, cuillère par cuillère, avec grande douceur comme flocons de neige, 180 grammes de farine blanche. Ajoute ensuite une tasse à thé de noisettes pilées brièvement et trente grammes, au minimum, de pépites de chocolat noir. Tu peux aussi ajouter des éclats de noix, de noisettes, de noix de Pécan, voire des écorces d’orange, ce qui plaira à ton cœur… Beurre un moule pas trop haut, farine-le légèrement et verse la préparation dedans avant d’enfourner pour une approximative demie heure. Lorsque les bords sont montés, et que le cœur est resté souple, sors-le du four. Laisse-le s’harmoniser un instant avec la température pour lui nouvelle. Puis, t’aidant de ta plus belle spatule plate en sacré bois, démoule-le délicatement, pose-le prudemment sur une grille. Laisse le encore respirer un quart d’heure.
Tu peux ensuite le découper en petits carrés, le premier, le cinquième, le neuvième et le dernier étant, cela va sans dire, réservés à ton Brownie…
(c) Lalie Solune