Petites galettes de fleurs de sureau

Les ombelles de dame Sureau s’épanouissent au mois de mai…

 

 

 

Cueille-les par temps sec pour les rapporter en ta cuisine après les avoir secouées. Bats de l’œuf parfumé au vin blanc du Rhin ou d’un bon vin blanc d’Alsace, verse de la chapelure dans un plat creux ou une assiette. Trempe les ombelles en les tenant par les tiges, l’une après l’autre, dans le premier, puis le deuxième, enfin dans l’huile chaude de la poêle. De tes petits ciseaux, d’une minuscule faucille lunaire, coupe les tiges vertes encore attachées aux ombelles avant de les retourner. Offre tiède avec de la salade verte aux fleurs de bourrache assaisonnée avec autant de légèreté qu’un pas de fée et de la pomme de terre vapeur nappée de yaourt à la ciboulette…

(c) Lalie Solune

Galettes Bohême

Choisis tes pommes de terre parmi celles qui font de la bonne purée et râpe-les. Si tu vois qu’elles sont aqueuses, mets-les à égoutter un moment et, la prochaine fois, choisis-en d’autres…

Mélange-les à un peu de farine avec une dose généreuse d’ail écrasé et de marjolaine séchée, ajoute sel et poivre, puis un œuf pour lier le tout. Malaxe pour réchauffer tes doigts et obtenir une bonne pâte propre à faire des galettes larges et plates.

Cuis ces galettes en déposant avec une spatule de la pâte dans une poêle bien chaude tapissées d’huile végétale, en l’étalant, mais pas trop finement. Cuis jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. Égoutte les avec un tissu absorbant et mange les tiède, avec les doigts…

(c) Lalie Solune

Beignets breizhous aux pommes

Pour ces beignets, commence par convier cinq compères et commères de bon aloi et bonne compagnie.

Avec leur participation, que ce soit par le geste ou la seule conversation, qu’une livre de pommes sorties de la réserve, lavée, pelée et à la fin évidée avant d’être râpée.

Pendant ce temps ou bien encore après, il s’agit de mélanger dans une terrine de fête une livre de farine blanche comme la neige qui tombe peut-être encore, 200 gr. de sucre brun comme la terre qui dort en-dessous, cinq œufs gentement cédés par quelques généreuses poules, une cuillère à soupe d’huile et trois quart de litre de lait, tout cela bien touillé et puis mélangé aux pommes râpées à la lueur des chandelles, des sourires et des chants d’ouverture de la période de Carnaval…

Graisse une poêle de la façon suivante : un peu d’huile frottée avec le chiffon à huile, un peu de beurre vite fondu à la chaleur. Puis étale une mince couche de cette pâte qui va cuire, être retournée et cuire encore avant d’être goûtée dans son état de beignet : chaud, sucré et arrosé d’une bolée de cidre nouveau.

(c) Lalie Solune