Crème patissière pour lutins affamés

Cette recette est conçue pour 8 lutins, tu devras en diviser les ingrédients par deux afin d’obtenir la garniture d’une tarte.

Verse un litre de lait frais dans ton chaudron et fais le bouillir avec une belle gousse de vanille fendue.

Pendant ce temps, casse deux œufs entiers dans une terrine, auxquels tu ajouteras quatre jaunes et 150 grammes de sucre en poudre.

Travaille le tout au fouet en prenant garde de toujours tourner dans le sens du soleil. Lorsque ton mélange aura blanchi, tu pourras verser sans te presser 130 grammes de farine, puis le lait bouillant. Mais attention ! Il te faudra prendre ton temps, tout doucement, lentement. Ainsi, pendant que ta crème se formera, tu incanteras quelques sortilèges de ton choix.

Ensuite il te faudra verser le tout dans ton chaudron. Veille à ce que le feu soit très doux. Sans cesse, avec ta cuillère en bois, tourne, racle, fond et parois. Ta crème est en train de prendre !

Quand le premier bouillon apparaît, c’est qu’il est temps de retirer ton chaudron du feu. Ôte la gousse de vanille qui a pleinement rempli son office et n’oublie pas de gratter ses dernières graines dans la crème.

Réserve-la au frais et si tu ne souhaites pas qu’une peau se forme, pose sur le dessus une fine couche de beurre !

(c) Lune

Pains au lait

De juin à septembre, il y a de nombreuses fêtes populaires, teintées ou non de religion, qui mettent à l’honneur cette denrée à laquelle nous sommes si habitués qu’elle passe souvent inaperçue, mais manque beaucoup quand on l’oublie : le pain.
Pour ces fêtes qui célèbrent les récoltes, il est d’usage dans ma famille de préparer le pain avec du lait et non de l’eau. Pour autant, ce n’est pas non plus un pain réellement sucré et on le déguste aussi avec des mets salés.
De manière générale, le pain est fait pour être partagé, mais c’est d’autant plus vrai pour celui-ci.

Pour six à huit petits pains (ronds de préférence car ils restent ainsi plus moelleux), il te faudra 500g de farine, à laquelle tu mélangeras une cuillère à café de sel fin, 40g de sucre roux pour que la pâte soit bien souple et 40g de beurre fondu.
Dans 250ml de lait tiède, dilue de la levure de boulanger (il t’en faut 25g si tu veux l’utiliser fraîche, une cuillère à café, voire une et demi, pour de la levure sèche), puis verse le tout sur ta farine.
Il ne te reste alors qu’à pétrir longtemps, de préférence en chantonnant, puis à laisser lever ta pâte au chaud.
Il te faudra ensuite façonner les pains en les roulant, les déposer sur une plaque bien éloignés les uns des autres et les laisser encore lever avant de pouvoir les enfourner dans un four préchauffé à 200° (Th6-7).
Je ne le fais jamais, mais pour qu’ils soient plus jolis il est courant de les dorer à l’œuf.

Sara Strega.

Chocolat chaud des dames de décembre.

Quand vient le temps de décembre, il est doux de partager un bon chocolat chaud et de se laisser réconforter par la force du cacao, la chaleur des épices et la douceur du chocolat, loin des grands froids et de leur impérieuse Reine qui toujours cherche les éclats de son miroir obscur.
A n’en pas douter, si par malheur un de ces vicieux éclats d’hiver s’est logé en ton cœur et te fait ressentir le monde à travers son filtre de givre, ce chocolat sera à même de le faire fondre et de te rendre la paix et la joie qui n’auraient jamais dû te quitter.

Dans ton chaudron fais tiédir deux bonnes tasses de lait.
Dans un sachet à infusion, verse deux cuillères à café de camomille (un peu moins si les fleurs sont entières), une demi cuillère à café de mélange quatre épices et une cuillère, toujours à café, de cacao dégraissé non sucré.
Retire le lait du feu et jettes-y le sachet, couvre le tout et laisse sagement infuser quelques minutes.
Une fois le lait gentiment mélangé et le sachet enlevé, remets sur le feu ton chaudron et ajoute à ta boisson quatre carreaux de chocolat praliné coupés en petits morceaux.
Laisse fondre doucement le chocolat en mélangeant toujours, ajoute une cuillère café de sucre roux en poudre avant de servir et de déguster ton chocolat en bonne compagnie.

(c) Sara Strega