Banquets, ripailles, partages et grâces rendues

Les fêtes de fin d’année sont souvent, dans les pays de culture européenne, (pour ne pas parler de ce que je ne connais pas) sous le signe de l’excès, particulièrement au niveau alimentaire. Cela peut s’expliquer à mon avis par plusieurs aspects : les fêtes d’hiver, comme les fêtes des moissons, sont des célébrations de l’abondance alimentaire. Dans le cas des fêtes d’été parce que ce sont les récoltes qui, à la base, sont la condition de survie des humains dans notre type de société, dans le cas de fêtes d’hiver, parce que cette abondance engrangée aide à « passer l’hiver », à lui survivre, à survivre à des conditions climatiques parfois très dures. Ces fêtes d’hiver se terminent souvent par une phase d’abstinence ou de modération qui correspond à la fin des réserves hivernales et à l’attente du début des dons de la Nature. Le froid donne effectivement un besoin de nourriture plus grasse et consistante à l’organisme qui dépense beaucoup d’énergie pour lui résister et pallier à la baisse de la luminosité diurne. Les poules ne pondent plus que très peu, certains animaux hibernent, les humains mangent et restent à l’abri. Lorsqu’ils en ont les moyens.

Quel sens peut avoir aujourd’hui cette quasi obligation sociale de manger trop au point de ne plus apprécier ce qu’on goûte, sans égard pour le temps qu’il fait réellement ?

Je voudrais vous proposer avec ces questionnements un lien vers un chant pour remercier simplement nos aliments. Ce qui implique énormément de choses… Il s’agit du chant pour la préparation du repas qu’a créé Nagali et que vous pouvez lire en cliquant sur ces derniers mots.

Cher Blog,

Cette année nous n’avons pas pris le temps de te souhaiter ton anniversaire… Ce n’est pourtant pas faute d’en avoir eu conscience, mais le temps, tu sais, ainsi que l’inspiration, ne se plient pas toujours à notre volonté.
Trois ans déjà, je ne compte pas le temps où tu étais encore en gestation et bien loin de penser que tu deviendrais un blog public et si joyeusement enrichi par plusieurs mères.
Tu as bien grandi, Circadismes, et tu es devenu un très beau blog. Si nous te délaissons parfois, il faut nous en excuser car nous pensons tout de même à toi et je suis certaine que mes sœurcières se joignent à moi pour te souhaiter un joyeux anniversaire et te dire à quel point nous sommes fières de toi.
Puisse cette nouvelle année de ta vie être heureuse et créative !

Deux ans…

Deux ans déjà, deux ans seulement que ce blog existe…
Le temps semble pour moi n’avoir aucune prise sur cet espace. Familier et pourtant toujours renouvelé, je me sens ici chez moi et pourtant j’y découvre toujours de quoi m’enthousiasmer.
Il y a le plaisir de partager avec vous mes recettes et l’immense joie de découvrir les vôtres puis de les tester ensuite.
Il y a mille surprises aux détours des pages.
Il y a des commentaires, des retours, des impressions et suggestions…
Merci à tous et toutes de faire vivre ce blog.
Merci Solune de m’avoir invitée à y participer.
Merci Lune de nous y avoir rejointes.
Puisse ce partage perdurer et s’enrichir avec le temps.
Et que le printemps vous soit doux.

Sara Strega.

récolte d’automne

L’automne est, cette année encore, généreux à bien des égards.

Sa lumière de miel et ses sylphes joueuses ont encore une fois ouvert la porte pour nous permettre d’accueillir Lune parmi nous avec grande joie.

Merci moulte fois et bienvenue à toi !

Roue des saisons

Le ruban nuancé des saisons se déroule, s’enroule, flotte au vent, se dépose, suit le courant, s’accroche ça et là à un branchage, une brindille, une saillance minérale, une fourrure animale, de rugueux épineux, glisse sur l’herbe tendre et se prend aux épis de blé, caresse au passage les bois d’un cerf, la corne d’une chevrette, la crête d’une poule, le bec d’un hibou, la griffe d’un faucon, la courbe d’une fontaine, la nageoire dorsale d’un saumon, la bouche d’une caverne, l’orée d’un bois et, tapis volant d’une libellule contemplative ou d’un papillon sur le point d’expirer, reprend son envol par-delà les falaises.

Les nuées et les marées prouvent la respiration de la planète. Les feuilles caduques indiquent le passage du temps, ce grand abstrait né du mouvement. Les astres tournoient relativement à notre ronde terrienne.

Les plaques tectoniques persévèrent dans leurs subtils déplacements. Les cristaux, brillants enfants du contact, se densifient et s’étendent. La boue sèche, l’herbe germe, l’herbe brûle, le grain tombe, le fruit roule, l’argile fait une nouvelle peau au sol, le bois durcit, le givre le pare de joyaux pour la plus longue des nuits.

L’hermine brunit, l’hermine blanchit. L’ours se blottit, l’ours s’ébroue. Petit à petit, les oiseaux font leurs nids et migrent.

Feu du ciel, feu du foyer.

Blanche Aurore et Blanche Neige.

Claire fontaine, sombre caverne.

Et Robinson fait des traits sur son arbre. Marquer des repères temporels, c’est vouloir transmettre la mémoire des variations dans la répétition, c’est s’entourer d’une grille plus ou moins souple, c’est poser des balises sur les chemins du hasard, c’est garder souvenir des liens entre les différents phénomènes cosmiques et climatiques. Le soleil se lève, le soleil se couche, la lune déploie et referme son éventail miroitant. Dans ce qu’on a coutume aujourd’hui d’appeler le système celtique, le début, c’est la nuit. Tout commence par les ténèbres, au sein desquelles quelque chose se met à germer, à croître, à se déployer, à respirer, à se ratatiner,s’immobiliser, dessécher, tomber en poussière…

Aux sons des brames du cerf, la porte des longues nuits marque le passage d’octobre à novembre, la chasse sauvage marque le début des réserves de gibier pour l’hiver, les unseelies flétrissent les dernières baies, les sorcières festoient en hommage aux fruits de l’année en finissant de remplir leur grenier, mettent les derniers fruits et plantes en pots, une réserve de bois au palier, de la racine de mandragore à brûler. Samhain ou la Toussaint, nuit de tous les esprits.

« Il est une réalité oubliée des hommes. Leurs ancêtres n’ont pas disparu, emportés par la mort comme ils le croient. Ils vivent dans l’autre face du monde, dans ces régions accessibles par le rêve, la méditation et la transe. Ils peuvent circuler entre deux mondes et venir bénir les vivants à certaines dates de l’année comme Samhain. C’est à ce moment de l’année celtique, où les feuilles jaunissent et où la terre devient froide, que la nature se tourne vers l’intérieur et que se réunissent les deux mondes. »*

Puis voici la porte tressée de sapin, de houx et de gui. Voici l’âtre aux mille paroles et le chaudron qui mijote. Les lutins visitent la maisonnée,c’est la saison de l’hospitalité, des mijotés et des fournées. Au-dehors la neige bleuit sous la lune et la morsure du gel, attirant par ses scintillements, peut être bien cruelle. Nuits et étoiles froides, vert éternel, rouge du Roi houx et blanc bleuté. Chaleur des paroles et fééries nocturnes.

Les chandelles brûlent dans la nuit jusqu’à l’éclair blanc d’un agneau nouveau-né. La blancheur nait de la blancheur, la neige va céder le pas au lait. Pour l’instant ils dansent dans les aurores blafardes du nouvel an lunaire.

Puis les germes et l’eau ruisselante chantent que toujours reviennent la fleur et le grain, le fruit et la feuille.

Et voici que se dressent vers le ciel mille feuillus mâts de mai, que les abeilles s’aventurent à ébrouer le pollen de nouveau. Faunes et Flores dansent dans les prés.

Au sommet du mât, le soleil reprend la pente, mais sur l’autre versant.

Les faux chantent la mort du roi à la barbe d’épis et coupent le sifflet du coucou. La terre prodigue généreusement ses fruits. La deuxième récolte sera notre viatique. Et brament les cerfs, se lèvent les brumes. La boucle est bouclé, le cercle est tracé, la spirale tourne…

 

(c) Lalie Solune

* citation de Préceptes de vie issus de la sagesse druidique, éd. Presses du châtelet, 2009

Un an, un tour de spirale, treize clins d’oeil

Voici un an à présent, voici huit paliers de saison que ce projet a commencé à prendre forme.

Au commencement, des radicelles de notes éparses, des bouts de feuilles griffonnées, qui me permettaient dans ma vie urbaine de conserver conscience des aliments de saison, des particularités de chaque phases de l’année. Au commencement, la sève de l’échange avec des personnes qui circulait pour me permettre d’apprendre ce que les rues et les étals mercantiles cachaient à mes sens. Et la sève a continué de monter et descendre au rythme des rotations de l’univers. Que soient remerciés pour cela tout particulièrement Strega qui, à mon grand plaisir, est celle qui s’est le plus impliquée dans ce partage, mais aussi Lune, Asherah, Lucrèce, Carabosse, Kaliris, Floradiane, Oona, Eloa, Faery, Moryane, le vieux mi-ours mi-sanglier et Rusalka. Chacun à sa manière m’a appris ou apporté quelque chose, a contribué, ne serait-ce qu’en montrant son intérêt, ce qui est encourageant. Merci à vous, aussi, qui passez par ici et écrivez parfois un aimable message de gratitude ou d’interrogation, car vous n’en faites pas moins…

En attendant le grand pic-nic universel, je vous propose de découvrir un peu de musique sur ce lien pour fêter ça.

Vous trouverez toujours la liste des derniers messages publiés sur la colonne de droite, mais aussi, à partir de maintenant, sur la page d’accueil.

Vous pourrez toujours vous référer aux rubriques :

A Propos & Au préalable de l’œuvre pour rencontrer les esprits des lieux et connaître leurs agissements

Almanach des récoltes (qui se remplit très progressivement, mais assez sûrement) pour avoir un aperçu de ce qui se récolte ou fini de s’utiliser à chaque palier des saisons

Puis, en toutes saisons vous mènera vers des recettes à base d’aliments secs et de longue conservation (légumes secs en particulier) qui s’utilisent toute l’année

Quelques bases vous pourvoira des recettes basiques de sauces et pâtes

Ressources vous ouvrira le portail des fiches sur les végétaux et des liens utiles (cycles lunaires et solaire)

L’étagère à grimoires vous donnera libre accès à la bibliothèque culinaire et magique

Petite nouveauté : les citations et proverbes glanés ça et là ont à présent leur catégorie intitulée Quelques citations

enfin, la rubrique Senteurs & Fumigations, consacrée aux mélanges d’encens et d’herbes à brûler, renommée Senteurs, Fumigation & affûtiaux nous fait une petite pousse dans le domaine des huiles et des menus bricolages…

Pour les recettes de saison, il suffit, comme auparavant, de cliquer sur le nom de la saison.

Ça, tout ce passage en italique, c’était pour l’ancien blog….

 

Que la coquille qui se fendille laisse éclore de gais  pépiements !

Que les feuilles et corolles, tendres et fraîches, se déploient à l’air libre !

 

 

 

 

 

(c) Lalie Solune

Ustensiles et outils 1 – Récipients de cuisson

La magie est souvent représentée comme quelque chose de spectaculaire. Or, si elle est capable d’impressionner profondément, elle est véritablement tout à fait autre chose, pour ne pas dire le contraire, de la poudre aux yeux, du feu d’artifice énergétique, du « m’as-tu-vu quand j’œuvre ».

Cette conception de la magie qui est la mienne, radicalement différente de l’idée d’épate, est parfaitement résumée, par exemple, par l’idée que les lutins et les fées sont insaisissables, par l’idée -tout à fait humaine- qu’ils sont petits, ce qui est vraiment une question de point de vue… et que, comme le démontrent les histoires de Korrigans « Qui veut trop n’a rien ».

La vie n’est-elle pas, d’ailleurs, faite de quotidien, lui-même tissé sur un présent à jamais et pour toujours fugace, de détails souvent ignorés par l’humain perdu dans ses fantasmes de supériorité et sa volonté de pouvoir?

Mais ce n’est pas une réflexion sur ce qu’est ou n’est pas la magie que je voudrais apporter aujourd’hui, en l’étant actuel de mon cheminement… Cette introduction m’a semblée pertinente dans la mesure où ce dont il va s’agir à présent peu sembler à beaucoup être une complaisance à pinailler sur des détails. Si, pourtant, on sait parfaitement aujourd’hui que des éléments qui ne nous sont pas ou que peu saisissables ont une influence certaine sur la santé, l’humeur et si l’on considère que nous faisons partie d’un tout, n’est-il pas légitime de se poser la question des matériaux que nous utilisons pour concocter, mijoter, rôtir, bref, pour opérer l’alchimie quotidienne des aliments nécessaires et utiles au fonctionnement de notre organisme, au sens très large du terme? Cette nouvelle lune peut être l’occasion de se tourner vers la question des récipients…

Après avoir tâché de recouper des informations venant de source diverses, néanmoins suffisamment convaincantes sur le plan scientifique, je me suis aperçue que ce que « ma tradition » donnait comme étant les matériaux les plus adéquats à une cuisine saine et respectueuse de Gaïa (la fonte et le cuivre, pour tout dire), donc propre à la pratique de la cuisine comme une part du cheminement spirituel qui nous importe ici, se recoupait avec les données actuellement connues. Je précise cependant être quelqu’un d’éminemment banal, qui mène une vie somme toute normale, ce qui fait que j’ai commencé par faire ce qu’on m’avait parfois appris et que j’ai du désapprendre, et puis j’ai essayé ce qu’on me déconseillait pour voir par moi-même. Comme tout le monde en somme, non ?

Les matériaux convenant à une cuisine qui se veut intégrée au cheminement spirituel d’une sorcière, si apprentie soit-elle, ou encore d’une personne ayant respect pour la Terre-mère sont : la terre cuite (sans revêtement émaillé au plomb ou vernis, bien sûr), la fonte (produite par l’alliage du fer et du carbone, en aucun cas la fonte d’aluminium, l’aluminium faisant partie des matériaux à proscrire), le pyrex (sans colorant) et le cuivre. Il existe, bien entendu d’autres matériaux « sains » pour les mangeurs, cependant leur fabrication l’est beaucoup moins pour la nature, je pense à l’inox.

 

*Le pyrex étant une forme de verre qui résiste à de très hautes températures, son entretien est facile et simple. Une sorcière de cuisine aux doigts de fée saura parfaitement éviter de le casser…

*Le cuivre demande plus d’attention que les autres pour son entretien, car il reste sain et respectueux de tes aliments tant qu’il n’est pas atteint pas ce qu’on appelle le « vert-de-gris ». Pour nettoyer le cuivre, on peut faire une pâte de farine et blanc d’oeuf avec un peu de vinaigre blanc pour le frotter.

*La fonte gagne à être frottée d’huile après avoir été nettoyée

de la même façon que, pour les plats traditionnels à Tajine et à Paëlla en

*Terre cuite, on les frotte à l’ail cru et à l’huile d’olive avant de les utiliser puis à l’huile d’olive après nettoyage.

 

Si j’ai une sympathie particulière pour les vibrations du cuivre, je privilégie cependant dans mon activité culinaire, pour des raisons pratiques, la fonte et le pyrex… A chacun selon ses possibilités et sa conscience.

 

(c) Lalie Solune

Evocations et invocations

Transformer les dons de la terre… certains le font avec tant d’art qu’on est tenté de dire « métamorphoser », c’est là une opération qui requiert le concours bienveillant des puissances naturelles en présence. La plus évidente est la terre, qui nous fournit les aliments avec l’aide de l’eau, du feu solaire et de son elfique messager, l’air. L’opération de métamorphose se fait, elle aussi, avec le concours de l’eau, de l’air et du feu.

Garder à l’esprit les origines de ce que nous manipulons pendant l’œuvre culinaire est la première évocation. Elle permet l’observation de ceux-ci, de leurs évolutions et transformations en fonction du contexte et des mélanges, ce qui permet de maîtriser peu à peu le savoir-faire. Elle permet aussi l’invocation des qualités magiques et physiques des éléments concernés, leur réactivation.

Garder à l’esprit le but de ce que nous faisons, autrement dit l’intention, permet de travailler avec les esprits présents, les faes des végétaux par exemple, en une collaboration joyeuse et efficace. Par exemple, pétrir une pâte en se concentrant sur le partage, la joie, le réconfort… tout effet que nous voulons faire passer à travers ce que nous offrons, tel est le but ultime de la cuisine magique.

Garder à l’esprit ces notions-là alors que nous vivons, pour nombre d’entre nous, des vies où il nous est difficile de se concentrer intensément et sincèrement sur les petites choses et les « petits riens » qui sont la vraie base et l’énergie primordiale de la vie, ceci est déjà un grand défi et apporte beaucoup.

Certains vont anthropomorphiser les esprits, d’autres les nommer, d’autres encore leur parler ou les représenter de façon iconographique… chacun trouvera sa méthode, qui n’est qu’un support, qui n’est qu’un moyen, jamais une fin.

 

(c) Lalie Solune

En ce début du mois d’avril, ce blog s’enrichit de la présence d’une personne que j’estime et tiens pour fine truffe et patte habile en bien des domaines.

 

Merci d’avoir accepté de te joindre à cet almanach, Sara Strega !

Chair et chère

La question animale demeure : Tuer ? Ne pas tuer ? Manger ? Ne pas manger ?

 

À chacun selon sa conscience.

Reste à être clair sur les définitions : un végétarien est quelqu’un qui ne mange pas d’animal mort, quel que soit cet animal et quelle que soit la façon dont il est mort. Ceux qui ne mangent pas de produits issus des corps animaux du tout sont des végétaliens, ceux qui n’utilisent jamais aucun produit issu de l’exploitation des animaux sont des végans.

Pour ce qui me concerne, je ne suis pas végétarienne. Il m’est arrivé d’avoir des périodes plus ou moins longues de végétarianisme tout à fait assumé, ni plus ni moins, et ça m’arrivera sans doute de nouveau. J’aurais horreur d’un monde où règnent en maître absolus les végétariens, comme j’ai horreur d’un monde où règnent en maîtres absolus les viandards. Un juste milieu serait bienvenu, je trouve. Ne pas gaspiller, surtout quand il s’agit de la vie d’un être me paraît fondamental. Garder à l’esprit qu’un bout de viande a forcément été partie d’un être vivant me semble être le moindre des respects. Respecter cette vie de son vivant et au moment où on lui donne la mort par besoin ou nécessité en évitant le plus possible le faire souffrir, respecter cette vie en faisant en sorte qu’elle ne soit pas sacrifiée pour rien ou si peu, cela me paraît fondamental. Une pensée de gratitude pour l’animal qui a donné sa vie pour nous nourrir me semble être la moindre des choses.

L’Almanach se concentre principalement sur les divers végétaux cependant je n’exclue nullement la présence de la chair animale ni dans les indications saisonnières, ni dans les recettes.

À chacun selon sa conscience.

 

« Qui veut carnasser en conscience apaisée, doit avant tout remercier l’animal qu’il s’apprête à goûter ; une oraison pour son âme sera appréciée car vivant son esprit pourra rester et de ses ancêtres rejoindra la grande assemblée. »

Yannick et Laurence Germain Petit précis de cuisine elfique