Gâteau au thé.

Tic tac, tic tac, en retard le lapin blanc…
Et s’il a invité à prendre le thé le lièvre et le chapelier, un crocodile ou, pire encore, sa belle-mère, comment va-t-il se dépatouiller ?

Vite, vite, blanc lapin, dans ta cuisine va farfouiller.
Fais préchauffer ton four à 220°.
Déniche de la farine (250g. A levure incorporée c’est mieux, mais tu peux aussi en remplacer une partie par de la fécule de maïs pour rendre le gâteau plus léger) et 100g de sucre roux.
Vite, vite, mélange le tout avec un sachet de levure (eh oui, encore) et une pincée de sel. Si cela te plaît, deux cuillères à café de cannelle en poudre seront les bienvenues.
Dans 30cl de lait, écrémé car le thé s’y imprègne mieux, frémissant fais infuser ton thé. Il t’en faut deux ou trois cuillères à café.
Fais fondre le beurre et ajoute-le à la farine, mélange bien et ajoute encore deux œufs préalablement battus.
Enfin le lait, tiédi, vient rejoindre ta préparation.
Selon le thé choisi tu peux ajouter des pépites de chocolat, des morceaux de noisettes ou des écorces de citron ou d’orange confites.
Mélange une dernière fois avant de verser dans un moule et de laisser ton œuvre aux bons soins de Brighid.

Et ne t’en fais pas, lapin blanc, aussitôt lu, aussitôt fait, ce sera plus prestement exécuté que tu le penses.
Mais méfie-toi des effets secondaires car le lièvre et le chapelier, le crocodile ou, pire encore, ta belle-mère, pourraient bien avoir envie de revenir prendre le thé plus souvent qu’à leur tour.

(c) Sara Strega.

Thé de la Reine Maeve

La sorcière que je suis aime mesurer ses ingrédients au creux de sa paume,
Sache cependant qu’une cuillère à soupe fait un creux de paume raisonnable,
Et qu’une cuillère à café bien remplie offre pour un petit creux de paume une mesure acceptable.

Si ce thé porte le nom de Maeve, c’est qu’il est comme elle à la fois sensuel et vif, que son goût est riche et profond et surtout que ce qui le compose guide le voyageur sur le chemin de l’extase.

Choisis un thé noir de Chine au parfum suave et néanmoins bien charpenté. 100g feront l’affaire, ils seront le point d’équilibre de cette boisson.
Qu’ils soient largement agrémentés de pétales de lotus, car cet ingrédient-ci est le roi de ce mélange et qu’il est à la fois aussi difficile à trouver qu’à doser sagement.
Pour contrebalancer la torpeur qui s’emparera de toi grâce aux vertus du lotus et garder les idées claires, ajoute un petit creux de paume de menthe poivrée moulue
A ce mélange adjoins un creux de paume de fleurs de mauve séchées et entières. Elles apporteront de la douceur, chasseront les inquiétudes et apaiseront même les plus grands nerveux.
Pour aviver la saveur de ce thé, verse aussi un creux de paume d’écorce de citron séchée et coupée en petits morceaux.
Et enfin, pour éveiller ton intuition, rajoute encore un creux de paume de fleurs d’hibiscus entières.

Et ton esprit sera serein et clair, Ton corps détendu sans être las
Ton âme apaisée et néanmoins plus clairvoyante.

(c) Sara Strega

Tchaï massala

Le Tchaï Massala n’est plus à présenter. Thé indien aux épices, il se boit chaud, sucré avec du lait, ce qui fait de lui une boisson réconfortante durant l’hiver et rafraîchissante durant l’été. Voici comment je prépare le mien.

 

Dans un pot opaque, de contenance à peu près équivalente à celle d’un bocal de confiture, verse du thé rouge dit couramment thé noir indien, Ceylan ou Assam, des gousses de cardamone en bonne quantité, juste écrasées au mortier pour qu’elles soient ouvertes, de la cannelle en poudre à volonté, trois ou cinq clous de girofle entiers. Ce mélange se conserve facilement et longtemps. Il faut songer à laisser le temps aux ingrédients de reposer, pour que les épices et le thé se mêlent bien.

Au moment de faire le thé, rajoute de la racine fraîche de gingembre râpée, du sucre vanillé – mais du vrai : du sucre roux qui aura séjourné dans un bocal où se trouve une gousse de vanille fendue- ou encore du miel de châtaignier, d’acacia, de montagne, au fond de la théière. Verse deux bonne cuillères du thé épicé dans une passoire à thé en mousseline…

Dans la casserole, de l’eau de source et du lait (végétal ou animal) mélangés tu porteras à frémissement intense, vers les 80 ou 90°c. Verse dans la théière, sur le thé. Laisse infuser sept à dix minutes.

Les Indiens servent ce thé dans des timbales en métal.

(c) Lalie Solune

 

Thé pour les longues soirées d’hiver.

Ce mélange doit être préparé à l’avance pour que le thé s’imprègne des épices comme il se doit.

Dans le pot à thé tu dois verser six belles cuillères à soupe de thé noir et parfumé ; le thé du Népal est excellent pour ce mélange.
Ajoutes-y une gousse de vanille fendue et coupée en morceaux, deux cuillerées à café, voire trois, de cannelle moulue, une autre de gingembre, de l’écorce d’orange en petits morceaux et deux ou trois clous de girofle broyés.
Quand dans l’eau frémissante tu jetteras ton sachet de thé parfumé, adjoins-lui quelques éclats de caramels pilés (une cuillère à café par tasse).

Ce thé est délicieux en accompagnement de pain d’épices ou de tarte aux pommes. Si on souhaite le sucrer, mieux vaut alors utiliser du miel.

(c) Sara Strega