Banquets, ripailles, partages et grâces rendues

Les fêtes de fin d’année sont souvent, dans les pays de culture européenne, (pour ne pas parler de ce que je ne connais pas) sous le signe de l’excès, particulièrement au niveau alimentaire. Cela peut s’expliquer à mon avis par plusieurs aspects : les fêtes d’hiver, comme les fêtes des moissons, sont des célébrations de l’abondance alimentaire. Dans le cas des fêtes d’été parce que ce sont les récoltes qui, à la base, sont la condition de survie des humains dans notre type de société, dans le cas de fêtes d’hiver, parce que cette abondance engrangée aide à « passer l’hiver », à lui survivre, à survivre à des conditions climatiques parfois très dures. Ces fêtes d’hiver se terminent souvent par une phase d’abstinence ou de modération qui correspond à la fin des réserves hivernales et à l’attente du début des dons de la Nature. Le froid donne effectivement un besoin de nourriture plus grasse et consistante à l’organisme qui dépense beaucoup d’énergie pour lui résister et pallier à la baisse de la luminosité diurne. Les poules ne pondent plus que très peu, certains animaux hibernent, les humains mangent et restent à l’abri. Lorsqu’ils en ont les moyens.

Quel sens peut avoir aujourd’hui cette quasi obligation sociale de manger trop au point de ne plus apprécier ce qu’on goûte, sans égard pour le temps qu’il fait réellement ?

Je voudrais vous proposer avec ces questionnements un lien vers un chant pour remercier simplement nos aliments. Ce qui implique énormément de choses… Il s’agit du chant pour la préparation du repas qu’a créé Nagali et que vous pouvez lire en cliquant sur ces derniers mots.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.