Petites histoires de… cuisine bretonne

La collection « Petites histoires de… », des éditions Terre de brume, est consacrée à l’imaginaire breton et se décline en publications thématiques. Dans celle-ci, consacrée à la cuisine bretonne alternent recettes, contes, anecdotes.

Vous pourrez y lire :

Mise en bouche

La Chanson de l’Ogre (Souvestre, Hélias)

Du solide et du vrai!

La recette de la cotriade

La recette des huîtres au vert

Des extraits de texte sur les huître (Marquer, Sébillot, Hélias)

La recette du homard grillé

La chanson du homard

Le homard diabolique, conte relaté par Sébillot

La recette des côtes de porc au café

Le conte de la femme aux tripes (Sébillot)

Une description des coutumes concernant la fête du cochon

Le conte de l’andouille (Le Braz)

Rendre son sac (Besançon)

Pas d’argent : pas de viande, à moins que… (Le Braz)

La recette du gâteau de pommes de terre et d’arbre

Une origine divine (Sébillot)

En robe des champs (Hélias)

La recette du Yod Kerc’h

La bouillie refroidie (Sébillot)

Un art traditionnel (extrait du Cheval d’Orgueil d’Hélias)

Du pain sur la conscience (Le Braz)

Le pain des fées (Sébillot)

La recette du Kouign Amann

La merveilleuse origine des craquelins (Herpin)

C’est moi qui l’ait fait ! (conte relaté par Sébillot)

Et du liquide aussi…

Recette du pommé

Coutumes (Toussaint et pommes)

Le pommier de saint Magloire (d’après Haize)

La chanson du café (Luzel)

Rouge et blanc au même fût (Le Braz)

Et pour finir…

Sus aux concombres ! (Besançon)

 

Un petit livre amusant qui est une bonne introduction à la cuisine ainsi qu’à la culture bretonne pour les néophytes…

(c) Lalie Solune

La cuisine des Nutons

La cuisine des Nutons de Jacques Sacré, aux éditions du Nuton, collection Couleur Ardenne n°4.

Un petit livre idéal pour initier les enfants à la cuisine.

De petites histoires de Nutons (lutins des Ardennes) entourent des recettes ardennaises.

Voici un exemple, pour vous donner une idée.

 

Le Pâté d’oseille

« Ce soir-là, deux jeunes nutons avaient fait mille difficultés pour terminer d’avaler leur morceau de viande. Ce marcassin, disaient-ils, était bien trop dur à manger et manquait de saveur. -Vous devriez avoir honte, leur lança Vîpapa, le plus vieux des nutons; soyez encore contents d’avoir de la viande à manger. Cela n’a pas toujours été le cas au pays des nutons. – Ah, oui, racontes ! – Quand j’étais jeune, Napoléon menait la guerre partout en Europe. Il réquisitionnait non seulement les hommes mais aussi le bétail et toute sorte de nourriture. Quand nous avons voulu nous marier, il n’y avait plus le moindre bout de viande dans la contrée, et le gibier, braconné par tous était devenu fort rare. Nous avons bien été obligés de n ous contenter d’un pâté d’oseille. Mais il nous a bien goûté, car le coeur y était.

 

Recette :

pommes de terre, beurre, oseille, pâte feuilletée, sel poivre

Faire une purée de pommes de terre bien sèche. En garnir les parois et le fond d’un moule beurré. Étuver l’oseille et bien l’égoutter. Y ajouter un peu de beurre et la tasser au centre de la purée. Recouvrir le tout avec un couvercle de pâte feuilletée badigeonnée de beurre fondu. Cuire au four jusqu’à l’obtention d’une pâte dorée. »

(c) Lalie Solune (c) Jacques sacré pour l’extrait du livre

Petit précis de cuisine elfique

Un très beau livre édité dans la collection « Avis de tempête » par Au Bord des Continents

Les textes et recettes sont de Laurence Germain, les calligraphies et peintures sont de Yannick Germain

 

« Il fut dit que lorsque humanerie tiendrait nourrissement en grand oubliement le livre des mangeries un des leurs découvrit »

Tout commence par la découverte d’un grimoire : le Petit Précis de cuisine elfique, légué dans une cachette par un « lutin gourmet et marmouset de grande renommée », car les hommes « sont en péril de malevie » et « perdent le goût »…

Chaque recoin de page de ce livre est une véritable oeuvre d’art et les recettes qu’il contient, si l’elfique fantaisie guide leur écriture et si l’admiration des pages peut vous envoûter au point de n’avoir plus le temps que de vous faire deux tartines, n’en sont pas moins de vraies recettes, données dans l’ordre saisonnier, même s’il faut n’être point craintif du sable pour essayer la recette des moules façon Tud-Gommon (ce que je suis prête à essayer à la première occasion venue, et si elle se présente, je vous dirai ce qu’il en est) ou si la recette d’escargots du Droug Speret (mi loup-garou, mi surmulot) me semble fort facétieuse… Vous y trouverez, entre autres : Flastrennée de fèves fraîches des fées follettes pour le printemps, délices de souperise pour l’été, sandre aux cèpes pour l’automne et le fameux Croquenfarce de Maît Jean pour l’hiver…

 

(c) Lalie Solune