Les endives sont encore là, les chicons nous invitent à ne manquer ni de vitamines ni de fibres en cette période de fin d’hiver…
J’ai toujours préféré les manger crues, question de juteuse croustillance et de fraîcheur délicieuse. Cependant, une breixe m’a convaincue, m’ayant fait goûter un potage d’endive, de deux choses : l’endive cuite n’est pas condamnée à se faire rouler dans la farine par le jambon et sa saveur si particulière n’est pas fatalement altéré en mal par la cuisson…
En les hachant menu et en les faisant transpirer en compagnie d’huile d’olive et de sel, en ajoutant de l’eau en suffisance ; en les faisant mijoter doucement et pas trop longtemps, en ajoutant une bonne poignée de mil cuit et du poivre ; en mixant le tout et en l’assaisonnant d’un peu de piment d’Espelette, tu obtiendras un consommé velouté moelleux très légèrement amer, au doux parfum discret. De quoi te réconforter et réconforter ceux que tu aimes lors des fatigues de la fin de l’hiver…
(c) Lalie Solune
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